Pour Adair Turner, la croissance démesurée de la dette peut être considérée comme une forme de pollution économique illustrée par la spéculation immobilière et générée par un libéralisme économico-financier dont il pourfend l’irresponsabilité.
Dès lors, des mesures beaucoup plus fermes doivent être prises pour que les Etats reprennent le contrôle de la dette : séparer les activités de marché des banques et les activités de dépôt, exiger que leurs actionnaires les recapitalisent à hauteur suffisante, contrôler les mouvements de capitaux. C’est à ce prix que le monde sortira du marasme économique dans lequel il est plongé.