Dans ce livre sous-titré « Protéger les biens communs contre le libre-échange », Guillaume Vuillemey nous interroge en particulier sur les limites de la responsabilité des actionnaires.
Le trait dominant de la mondialisation, selon l’auteur, n’est pas l’allongement des distances, mais la déterritorialisation : multinationales et ultra-riches ont pu se soustraire aux réglementations et s’abstenir de toute contribution au bien commun. Face à cette mobilité incivique, il est urgent d’inventer une nouvelle forme de souveraineté, fondée sur un protectionnisme social et environnemental.
Guillaume Vuillemey est professeur de finance à HEC Paris, spécialiste de l’histoire économique et de la responsabilité des entreprises.