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FICHE La fable des abeilles : l'origine de l'homo economicus
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La fable des abeilles : l'origine de l'homo economicus
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Résumé et analyse de la Fable des abeilles La Fable des abeilles (Vous pouvez consulter le texte complet de la fable des abeilles et la télécharger en pdf sur Wikisource) La morale de la Fable des abeilles a été résumée en une phrase célèbre : les vices privés font le bien public, Aux yeux de Dany-Robert Dufour Bernard Mandeville soutient que la guerre, le vol, la prostitution, l'alcool et les drogues, la cupidité, etc. contribuent finalement à l'avantage de la société civile . Soyez aussi avides, égoïstes, dépensier pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens. Il fait du vol une source possible de vie économique : Si l'on vole 500 ou 1 000 guinées à un vieil avare qui, riche de près de 100 000 livres sterling, n'en dépense que 50 par an, (…) il est certain qu’aussitôt cet argent volé, il vient à circuler dans le commerce et que la nation gagne à ce vol. Elle en retire le même avantage que si une même somme venait d'un pieux archevêque l'ayant léguée au public. Selon Mandeville, les actions des hommes ne peuvent pas être séparées en actions nobles et en actions viles : les vices privés contribuent au bien public tandis que des actions altruistes peuvent en réalité lui nuire. Un libertin agit par vice, mais sa prodigalité donne du travail à des tailleurs, des serviteurs, des parfumeurs, des cuisiniers et des femmes de mauvaise vie, qui à leur tour emploient des boulangers, des charpentiers, etc.. Donc la rapacité et la violence du libertin profitent à la société en général. Portée de la fable des abeilles : théorie du ruissellement et économie libérale Pour Bernard Mandeville, le vice, qui conduit à la recherche de richesses et de puissance, libère les appétits et apporte ainsi une opulence supposée ruisseler du haut en bas de la société. Il est donc l’un des précurseurs de la théorie du ruissellement. L’idée selon laquelle les « vices privés font le bien public » a inspiré nombre d’auteurs dont Adam Smith (1723-1790) qui réaffirme le principe de base de Mandeville en le débarrassant de sa dimension sulfureuse et provocatrice. Dans La Richesse des nations De même, on peut voir l'héritage de Mandeville dans la Vertu d'égoïsme (1964) d'Aynd Rand, philosophe dont les écrits ont eu et continuent d'avoir une grande influence sur les conservateurs et les tenants du libéralisme et de l'ultralibéralisme aux Etats-Unis. Friedrich Hayek (1899-1992) Plus généralement, on peut dire que l'ensemble de la littérature économique qui adopte une représentation de l’être humain comme un homo economicus L'homo economicus (aussi parfois écrit homo oeconomicus) est à la base des théories néo-classique en économie. Ce concept permet notamment aux économistes qui l'adoptent de traduire les comportements humains en équations simples et ainsi de faciliter la modélisation mathématique de l'économie. |