De la folie des tulipes en Hollande en 1637 à la crise des subprimes de 2008, cet ouvrage nous raconte l’histoire de la spéculation à travers notamment les crises et l’éclatement des bulles .
Loin d’une dénonciation sans nuance, les auteurs soulignent qu’à faible dose la spéculation peut avoir des effets bénéfiques en améliorant le partage des risques dans l’économie et en contribuant au financement des innovations. Cependant, à forte dose, elle provoque des crises financières très coûteuses pour la société. De même que l’on limite la vitesse sur les routes pour éviter les accidents, il faut limiter la spéculation financière, et pour cela il faut la taxer. Les auteurs reviennent sur cette proposition ancienne et développent une solution applicable : elle aurait un impact très faible sur la vie quotidienne, mais frapperait lourdement les transactions les plus spéculatrices.